L’écopâturage
Depuis 2013, les Rheusoises et les Rheusois cohabitent avec des voisins à quatre pattes recouverts de laine ou porteurs de cornes. Moutons avranchins, vaches armoricaines et, parfois, chevaux de traits bretons ont pris place dans différents bassins de rétention des eaux pluviales. Leur éleveur, Matthieu Pires, a mis en place un système d’entretien des espaces humides et difficilement accessibles, distingué lors du salon international de l’agriculture, en 2013.
La Ville est partenaire de la ferme de Milgoulle et étend, chaque année, la surface dévolue à cette activité. Deux objectifs à cette démarche : le premier est l’entretien de parcelles, le second est la conservation et la préservation d’espèces anciennes locales. Il répond, plus globalement, à une tendance de ré-introduction de l’agriculture en ville.
Une convention a été mise en place pour une durée de dix ans et concerne les zones humides des quartiers des Huberdières (2,8 ha) et des Acquêts (1,4 ha). Depuis 2019, une nouvelle parcelle est aménagée au cœur du quartier de la Trémelière. Cette année, elle est étendue et représentera donc 4,3 ha. Cela permet l’entretien d’un espace vert naturel préservé au sein d’un quartier en pleine extension.
Ce mode de gestion différencié est très apprécié des habitantes et des habitants, et crée de l’intérêt. L’échange autour de ces parcelles est aussi facilité, surtout en présence d’enfants.
Les jardins familiaux
En 2019, l’association Le Rheu jardinier, qui comptait déjà quatre-vingt jardins familiaux, s’est agrandie. Treize nouvelles parcelles ont été créées dans le quartier de la Trémelière. Une section « apiculture » a également été créée afin de favoriser la connaissance du rôle des abeilles, en particulier en matière de pollinisation. Désormais, une section « jardins partagés » permet à des habitantes et des habitants de créer des lieux de jardinage au cœur des quartiers. ex: résidence Le petit verger.