Si le besoin d’intimité se fait ressentir, le projet d’aménagement de votre jardin ou de votre terrasse va s’inscrire dans les prescriptions établies pour l’ensemble de la commune, et ainsi préserver le cadre de vie. En plus de l’enlaidissement, la pose de clôtures trop importantes entraîne un appauvrissement de la fonction biologique des haies de jardin, notamment pour la biodiversité. Les règles communales préservent le cadre de vie et sont une source d’inspiration pour des choix éclairés d’espèces ou de matériaux.
Un jardin sans clôture… c’est possible !
En fonction de l’orientation de l’habitation et de sa disposition sur son terrain, rien n’oblige à clôturer le jardin ! Un aménagement ouvert et paysagé bien pensé permet de se préserver du vis-à-vis sans pour autant s’enfermer dans son jardin. Il est également possible de planter seulement une haie, sans grillage ni muret. Le choix de variétés diversifiées, à feuillage persistant ou caduc, plus ou moins florifères permet d’avoir un environnement qui évolue au fil des saisons tout en protégeant son intimité.
Clôture n’est pas synonyme de barricade
Si votre projet s’oriente vers l’implantation d’une clôture, des règles techniques et esthétiques doivent être respectées :
– les clôtures donnant sur des voies publiques (routes, chemins piétonniers, espaces verts,…) doivent se conformer aux prescriptions du Plan local d’urbanisme (PLU) relatives au secteur d’habitation. Elles doivent respecter des critères esthétiques, répondre à des contraintes typologiques et dimensionnelles. Le chantier doit faire l’objet d’une déclaration préalable de travaux à déposer en mairie.
– les clôtures en limites séparatives privées doivent également se conformer aux prescriptions du PLU lorsqu’elles existent. Leur installation ou modification doit se faire de manière concertée entre les voisins concernés. Aucune déclaration en mairie n’est nécessaire.